Lors d’une présentation de mon blog à quelques personnes
autour de moi, je me suis défini comme une personne parlant de personnages
oubliés de la culture et j’ai évoqué un de mes articles sur Pokémon. En retour,
j’ai eu le droit à une personne qui m’a répondu en toute sincérité que, pour
lui, Pokémon ne faisait pas parti de la culture. A ce moment là, je me suis
posé une question toute bête : qu’est ce que la culture et puis-je
réellement dire que je parle de personnages culturel ?
La culture, c’est un très vaste mot, à la fois spécifique
et brouillon dans ses définitions. On parle de culture pour l’agriculture par
exemple mais ici, point de blés ou de tournesols à cultiver. Je vais vous faire
part de deux définitions simples que j’ai pu trouver :
« Ensemble de connaissances acquises dans un
domaine. Exemple : la culture de l’art, la culture scientifique.
Synonyme : érudition. »
« Ensemble des aspects intellectuels, artistiques et
des idéologies d’une civilisation ou d’un groupe particulier. Exemple : la
culture occidentale »
Il y en a des mots associés en tout cas !
Autant vous dire que je ne suis pas réellement convaincu
par cette définition ni cette catégorisation en sous genre de culture.
Récemment, le Fossoyeur de Film évoque la Pop Culture pour parler de
personnages tels que Superman ou Batman. Mais quel est sa différence avec la culture
dite traditionnel ?
Voici une définition simple trouvé à ce sujet :
« La culture populaire représente une forme de
culture dont la principale caractéristique est d’être produite et apprécié par
le plus grand nombre. »
Autant vous dire qu’avec ses définitions nous ne sommes
pas réellement avancées. Mais alors, pourquoi certaines licences, qu’elles
proviennent de médias différents, ne sont pas considérés comme des œuvres
culturelles ? Avec cette question en tête, je me suis avancé sur
différentes pistes et j’ai eu quelques réponses mais aussi d’autres questions.
Et si la culture dépendait d’autres facteurs ?
Chaque être humain est différent. Il a grandi en ayant
découvert des choses, lu certaines œuvres qui l’auront marqué, d’autres non.
Certaines seront relégués au rang de souvenirs d’enfances, alors que d’autres
deviendront des œuvres qui le suivront toute sa vie, se considérant comme fan
d’une licence ou d’œuvres spécifiques. Mais il aura aussi des expériences
négatives avec certaines œuvres pour une raison ou une autre. Mais l’œuvre
qu’il n’a pas aimé … Devient elle de ce fait non culturelle ?
Illustration de la célèbre guerre des consoles des années 90
Mario (Nintendo) vs Sonic (Sega)
Bien au contraire, une œuvre culturelle a pour but de
faire plus ou moins réagir à un certain niveau de compréhension ou de
l’évolution d’une personne. Un livre pour enfant de l’âne Trotro par exemple
fera rire ou sourire un enfant, laissant totalement indifférent un adulte. Mais
un adulte peut avoir un souvenir nostalgique en voyant son enfant regarder le
même dessin animé que lui quand il était jeune, partageant avec lui sa culture.
Mais alors, la culture serait elle propre à chaque individu ? Oui et la
boucle est donc bouclé. Mais alors pourquoi certaines choses sont forcément
considéré comme non culturelles ?
Trotro, Babar, Barbapapa, Dora
Des licences de notre enfance ou pas
Des licences de notre enfance ou pas
L’élitisme ?
Pouvons-nous considérer des œuvres comme élitistes ? Il
est possible de trouver des œuvres peu connu et dont leurs empreintes se
trouvent légère ou ayant marqué peu de mondes ou tout simplement parce que
l’œuvre n’a pas eu le droit à une diffusion large. Mais dans le deuxième cas,
l’œuvre culturelle en question ne s’est pas voulue élitiste par principe et
espérera toujours toucher de jour en jour un public plus large.
Mais l’effet peut également être inversé : une œuvre
grand public deviendra petit à petit oubliée dans la masse. Nous nous souvenons
de Casimir et de Goldorak par exemple mais, qu’en est il de Jayce et les
conquérants de la lumière ? Pour certains, Jayce a été plus marquant que
Goldorak et, pourtant, Jayce se trouve dans un nouveau plus élitiste auprès
d’un plus grand public.
Pour la peine, générique, ça peut rappeler des souvenirs !
Alors ? Culturel ou pas ?
Mais abordons réellement la question maintenant :
Est-ce que parler d’une œuvre, c’est parler de la culture ? Oui. Tout est
culturel du moment que l’on a l’esprit ouvert pour ne pas se focaliser sur des
choses que l’on juge non conventionnel. Il faut savoir se remettre en question,
même auprès de choses que l’on n’aime pas ou que l’on refoule comme souvenir du
passée.
Même si j’ai horreur des jeux Call Of Duty, je ne dirais
jamais que cette série de jeux vidéos ne fait pas partie de la culture
vidéoludique. Il s’agit de l’une des licences les plus prolifiques et, chaque
année, le nouvel opus fait partie des incontournables. Et je pourrais dire la même chose sur
d’autres œuvres allant du film ou du livre. L’objet culturel existera toujours
et le terme « licence » permettra à certaines œuvres de devenir plus
grand et d’avoir un plus grand impact. Au départ, Star Wars, ce n’est qu’un
film … Film devenu une œuvre cinématographique et ayant engendré un univers
complet. Puis des noms deviendront plus connus et, dans des œuvres connus du
grand public, il y a des têtes de proues, des figures qui nous identifie tous.
Star Wars Rebels : un des nombreux spin-off
de l'univers étendu de Star Wars
Sherlock Holmes, Mario, Barbie, Dark Vador, Eragon, Goku, Pikachu, Mickey Mouse, Bugs Bunny … Certains de ses noms sont devenus des icônes, des représentations d’œuvres et d’une culture qui leur est propre. Leur aura est si éblouissant qu’il nous fait oublier d’autres personnages de ses mêmes univers. Et parfois, il est bon de se remettre un petit coup de projecteur sur certains personnages, appartenant à la culture.
Alors, oui, que je vous parle de Pokémon, de Star Wars,
de Sherlock Holmes, de Disney, d’attractions de parc à thème ou tout simplement
d’une œuvre qui m’a plut, mon blog parle de la culture. Une culture qui peut
être différente de la votre mais que vous ne pouvez ignorer. Mais qui sait, un
jour, peut être, certains choses qui nous semble culturellement admise par de
nombreuses personnes se verront oubliés à leurs tours et, dans quelques années,
je devrais réexpliquer à notre génération ce qu’était le Marvel Cinématic
Universe, ce qu’était Harry Potter … Ou tout simplement, ce qu’était une Game
Boy. Mais ce temps n’est pas encore arrivé …
Bellami Delamort
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