Lumière Sur – Papu Papu (Crash Bandicoot)

Crash Bandicoot. Un des jeux de plate forme les plus populaires de la Playstation, disparu depuis un moment des consoles et dont tous le monde se souvient pour avoir été le premier gros succès de Naughty Dog. Après notre aparté sur Koala Kong, parlons d’un boss très spécifique pour notre Bandicoot.

Dans l’univers de Crash Bandicoot pendant que Naughty Dog dirigeait la licence, il n’y avait que très peu de boss humain. Si nous pouvons considérer les docteurs comme humains, il y avait tout de même un adversaire différent des autres. Ni hybride et ne disposant pas d’un doctorat, nous pouvions l’affronter en tant que premier boss du tout premier Crash Bandicoot : Papu Papu. Le chef d’une tribu abordant une très belle bedaine d’ailleurs.



Présentant un look des plus cartoonesque et se battant avec un gourdin, notre guerrier des iles est imposant de par sa taille et sa force. Pésentant un couvre chef différent dans chacun des épisodes où il apparaitra, il sera un adversaire très souvent mis en avant dans l’univers du Bandicoot. De plus, il présente comme dit précédemment une coupure avec les autres antagonistes de Crash : il ne semble pas initialement lié au grand méchant du jeu. Il s’agit tout simplement d’un homme lambda qui se retrouve face à Crash et qu’il considère comme une menace.

Papu Papu représente également un archétype typique du personnage caricatural : l’homme sauvage. Cette définition, bien que maladroite, représente souvent des personnes d’une culture dite sauvage et de terres éloignés. Chef d’un village de natif, on retrouve les caractères parodiques de ce genre d’individu, surtout quand on l’entend parler pour la première fois dans le jeu Crash Team Racing.

Comme dit précédemment, cet adversaire de Crash est surtout le premier antagoniste qu’il rencontrera sur sa route. Un adversaire qui, même KO, peut le vaincre. En effet, un piège pur le joueur qui affrontait son premier Boss était que Papu Papu pouvait s’effondrer sur le joueur s’il restait en face de lui. Il s’agit, si ma mémoire est bonne, de l’unique boss dans les jeux Crash Bandicoot par ND à avoir ce genre de piège.

Au niveau de ses autres apparitions, notons qu’il était un boss jouable dans le jeu de kart et dernier jeu crée par Naughty Dog : Crash Team Racing. Personnage rapide mais peu maniable dans le jeu, il restera l’une des rares occasions de l’entendre parler. Il est également présent dans la compilation de mini jeu Crash Bash où il reprend son rôle de premier boss du jeu. Enfin, nous noterons sa dernière apparition dans le jeu en tant que personnage non jouable : Crash Twinsanity, jeu qui marquera également les dernières apparitions de nombreux autres personnages des premiers jeux. Notons également qu’il s’agira de l’une des rares fois dans le jeu où nous le verrons dans son role de chef de village.



Au final, que pouvons nous penser du personnage de Papu Papu en dehors de la saga des Crash Bandicoot ? Il fait parti, comme certains personnages de cartoons, des représentations dit humoristiques de peuples tribaux. Un peu comme certains personnages de Taz Mania, il représente les peuples de l’Océanie, les jeux Crash Bandicoot étant totalement inspirés du folklore et des animaux de ce continent. Nous pourrons simplement déplorer la manière dont les équipes de Naughty Dog  l’ont fait parlé, le faisant un peu passer pour un simplet. Il est toujours délicat de traiter de ce genre de personnages.

Conclusion :

Papu Papu a été pour moi un de mes premiers Boss sur Playstation. Il était également mon premier boss d’un jeu en 3D et aussi un moment de souvenirs avec les membres de ma famille quand on a du affronter ce boss pour la première fois. Ayant une carrière quelques peu courte, il aura su marquer les esprits par son physique et par sa nature de tout premier antagoniste pour le marsupial qu’est Crash. Au final, ce chef tribal est très bon dans le role que lui a donné la série Crash, en faisant un antagoniste pas forcément allié avec le méchant principal.


Je profite de cette conclusion pour vous faire part de la création d’une page Facebook du site dont voici le lien : https://www.facebook.com/thegamingdead

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